La défense des « terroristes ». Quelle est-elle aujourd’hui, dans nos tribunaux ? Trois ans après le début de la pire vague d’attentats en France, avocats et magistrats ont débattu de cette délicate question cette semaine, lors d’un colloque qui s’est tenu à la Maison du Barreau, à Paris.
Sans robe, mais avec toute la conviction d’un avocat passionné, maître Basile Ader, ouvre le colloque en citant en exemple le tribunal de Nuremberg, qui a jugé les Nazis. _« Mêmes pour les accusés des pires barbaries, il faut assurer la meilleure défense, pour ceux qui risquent les pires peines_. A Nuremberg, c’était une des premières fois dans l’Histoire »note le vice-bâtonnier. « L’histoire nous regarde, et aujourd’hui en France, quand quelqu’un est accusé d’une infraction terroriste, les droits de la défense reculent », s’inquiète-il. « Pourtant, « il faut tous les défendre. Même Abdeslam », martèle l’avocat.
A lire dans son intégralité sur le site d’origine