Au tribunal de Créteil, représentants de la justice et associatifs ont expliqué comment ils travaillent ensemble pour protéger les femmes victimes.
Créteil, lundi. Le TGI de Créteil a été désigné par la chancellerie pilote sur la question des violences conjugales suite au « Grenelle » qui y était consacré. Sur cette photo, des représentants du monde judiciaire et des associatifs qui travaillent ensemble. LP/F.D.
Les violences conjugales sont un « fléau » et pour en venir à bout ils se sont constitués en front depuis plusieurs années déjà. Des représentants du monde judiciaire et des associatifs ont présenté lundi au tribunal de Créteil les actions engagées par la juridiction pour lutter contre les violences conjugales.
Et ce, alors que le TGI de Créteil vient d’être désigné, à l’issue du « Grenelle » consacré à cette question comme « pilote » en la matière, précisément en raison de son avance.
« Un téléphone grand danger a encore été remis à une femme la semaine dernière », a donné pour exemple la procureure de Créteil Laure Beccuau. En 2014, le Val-de-Marne avait été le premier département à piloter ce dispositif, aujourd’hui géré par l’association Tremplin 94, qui permet aux femmes victimes de violences d’avoir un lien direct avec les policiers.
Ils font partie tout comme les avocats, les magistrats, les travailleurs sociaux, de cette « boucle » mise en place dans le département dont le but est d’éviter à une femme dont on sait qu’elle est victime de le rester, dans le meilleur des cas, et de mourir, dans le pire.
Retrouvez l’article dans son intégralité sur le site d’origine.