Quand les soins se substituent à la prison

Le tribunal de Bobigny propose aux délinquants victimes d’addictions d’intégrer un programme thérapeutique intensif plutôt que de passer par la case prison.

Gagny, au cœur de la Seine-Saint-Denis. Après une nuit orageuse, le soleil tente une percée, disparaît avant de resurgir. Arrivé de bonne heure au Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), Marwan devise autour d’un café, s’amusant des atermoiements du ciel. Un ciel à l’image de sa vie. Ses gestes sont posés, son propos volontiers introspectif, loin de ses démons passés.

« Quand je suis arrivé ici, en septembre dernier, je ne disais pas un mot », explique le trentenaire, visage débonnaire, jogging élimé. « L’alcool m’assommait complètement. Ça se voyait, d’ailleurs : j’avais beau planquer ma bouteille de whisky, mes mains tremblaient… Tout le monde comprenait. »

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