Les prisons vont ouvrir leurs portes au grand débat

Les détenus pourront participer et faire part de leurs doléances. Nicole Belloubet, ministre de la Justice, participera à l’un des débats organisés en prison.

Le grand débat lancé par Emmanuel Macron pour tenter de sortir de la crise des « gilets jaunes » va s’inviter en prison où les détenus pourront participer et faire part de leurs doléances, a-t-on appris mardi auprès de l’administration pénitentiaire. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s’est dite à plusieurs reprises « très favorable » à la tenue du débat en détention. Elle participera à un des premiers débats organisés, dans les jours qui viennent, a-t-on indiqué dans son entourage, sans toutefois donner de date précise.

« Il y a une demande ». « Il y a une demande au sein des établissements. Des détenus disent que si le débat se tient, ils iront. Tous ceux qui le souhaitent pourront s’inscrire et participer, à l’exclusion des personnes sous le coup de mesures disciplinaires ou présentant un risque particulier pour la sécurité », a-t-on expliqué à la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP). Seront probablement exclus la plupart des personnes détenues pour des faits de terrorisme ou sous le statut DPS (détenu particulièrement surveillé) pour des raisons de sécurité, a précisé une source pénitentiaire, expliquant que « non, Salah Abdeslam (dernier survivant du commando jihadiste du 13 novembre 2015, NDLR) ne participerait pas à un débat sur la fiscalité verte ».

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