Frédéric Péchenard, élu LR et ex-directeur de la police nationale, affirmait au micro de France Inter, mardi, que « des dizaines de milliers de peines de prison ferme [ne]sont pas exécutées ».
Mardi 8 janvier sur France Inter, Frédéric Péchenard, élu Les Républicains (LR) et ancien directeur général de la police nationale, a abordé la question de l’application des peines de prison en France. Le vice-président LR de la région Ile-de-France, chargé de la sécurité, réagissait aux violences lors des dernières manifestations des « gilets jaunes » et aux mesures « anticasseurs » annoncées la veille par Edouard Philippe. Alors qu’il abordait la question des sanctions des violences, le député a déclaré : « Quelqu’un condamné à quatre mois de prison ferme (…) n’ira pas [en prison]. » La réalité est un peu plus complexe que cela.
« Madame Belloubet a dit (…) qu’à moins de six mois de prison ferme on n’allait pas en prison »
VRAI, MAIS…
En réalité, le projet de loi pour la réforme de la justice, ou « plan pénitentiaire », déposé le 20 avril 2018 et actuellement étudié par la commission des lois constitutionnelles, entend réformer la justice pénale. Le texte prévoit, par exemple, que les peines de prison ferme de un à six mois soient commuées en « détention à domicile sous surveillance électronique » ou en placement en centre de semi-liberté. On effectue donc bien une peine, aménagée, même hors de la prison.
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