Le gouvernement veut encourager les alternatives à la prison, peu appliquées par les juges

Réunis mercredi au tribunal de Troyes, des responsables de la magistrature ont déploré la difficulté à mettre en œuvre la réforme des peines.

Plus de douze mois de débats ont été nécessaires pour finaliser la loi de programmation et de réforme de la justice promulguée le 23 mars. Mais sa mise en œuvre est sans doute plus délicate encore. En particulier sur le volet concernant l’efficacité et le sens de la peine. Un enjeu capital pour Nicole Belloubet, ministre de la justice, au moment où les prisons débordent (71 710 détenus au 1er juillet), et pour le chef de l’Etat qui s’est engagé à réduire le niveau de surpopulation carcérale.

La hantise du gouvernement est que sa grande réforme de la justice fasse pschitt comme la contrainte pénale, la mesure phare de la réforme de Christiane Taubira, en 2014, très peu appliquée par les juges. C’est pourquoi toutes les directions centrales du ministère de la justice sont mobilisées pour encourager l’évolution des pratiques et des mentalités des juges, des procureurs et des services pénitentiaires.

 

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