« Des heures (d’écoute) qui ont fait du bien » à Sébastien, détenu de 43 ans, quand il a traversé une « mauvaise passe » : au centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse, les codétenus de soutien sont des « interfaces » qui contribuent à « l’apaisement ».
Sébastien était envahi par des « idées noires » à l’approche de son procès. Par le biais du personnel pénitentiaire, il a fait appel à un codétenu de soutien (CDS) ayant la possibilité de rencontrer ses pairs dans leur cellule.
« Il m’a donné des conseils, il a répondu à mes craintes par rapport à mon jugement, ça m’a rassuré », confie à l’AFP le timide quadragénaire, qui se sent « plus de facilité à se livrer » à un comparse qu’à un surveillant.
L’homme aux cheveux coupés en brosse souligne que le CDS « peut rester assez longtemps pour discuter de tous les problèmes », à la différence des consultations « tous les quinze jours » avec une psychologue qui durent « 15 à 30 minutes ».
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