Coûts exorbitants, dialogues de sourds… Enquête sur l’ubuesque gestion privée du Palais de justice de Paris

Depuis un an, faire fonctionner le nouveau Palais de justice relève parfois d’une gageure. Des contraintes liées au choix d’un partenariat public privé.

Il aura fallu une histoire de bureau cassé pour que l’apparent calme qui règne au nouveau tribunal de Paris vole en éclats. Ce jour de mai, au deuxième étage du « Bastion », comme on surnomme cette dépendance du tribunal qui abrite notamment la compagnie chargée de sa protection, des policiers tentent de menotter un justiciable, mais celui-ci résiste, et un meuble cède dans la bataille. Rien de bien extraordinaire pour un service confronté à des situations parfois tendues. Mais la suite donnée à cette histoire est, elle, plus surréaliste.

Lorsque la capitaine de la compagnie apprend par mail, le 27 mai, que la société propriétaire des murs du nouveau palais – Arélia (dont Bouygues est actionnaire) – a déposé plainte contre la police, elle n’en revient pas.

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