Justice restaurative: « Punir n’a pas de sens si on ne tend pas la main »

À Montpellier, des bénévoles participent à un cercle de soutien où les auteurs de délits sont suivis et écoutés pour leur éviter de récidiver.

Ils ne sont ni amis ni intimes. Ce sont pourtant eux qui sont venus chercher Boris* à sa sortie de prison, quelques jours avant Noël. « Sinon, il n’y aurait eu personne », reconnaît tristement l’intéressé, qui purgeait une peine de 18 mois pour agressions sexuelles, dernière condamnation en date sur son casier.

Depuis, l’homme de 37 ans a tissé un lien particulier avec Bernard, Élodie et Sylvie, trois bénévoles qui l’entourent dans le cadre des Cercles de soutien et de responsabilité (CSR), un dispositif de justice restaurative, destiné spécifiquement aux auteurs d’infractions sexuelles pour les épauler dans leur réinsertion. Une quinzaine de cercles ont déjà été organisés en France depuis 2015, dont celui-ci, le premier à Montpellier (Hérault).

« L’idée est de créer du lien social avec des personnes qui, à leur sortie de détention, présentent un haut risque de récidive, notamment s’ils sont en situation d’isolement social et affectif », décrypte Ilhem Grairia, directrice adjointe du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de l’Hérault, qui chapeaute le cercle.

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