Comment la France gère ses radicalisés

On en parle peu, tant les projecteurs ont été braqués sur la détention: parmi les personnes suspectées de radicalisation ou mises en cause dans un dossier terroriste, quelque 850 hommes et femmes sont actuellement suivis hors de prison en France.

En détention, l’accent a été mis sur «l’évaluation et la prise en charge» des profils terroristes ou radicalisés. En milieu ouvert, «il s’agit de les accompagner vers le désengagement d’une idéologie violente et de les réinsérer», explique à l’AFP François Toutain, chef de la Mission de lutte contre la radicalisation violente à la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP).

Des profils dits de «bas du spectre», que la justice n’a pas estimé nécessaire d’enfermer ou qui ont obtenu un aménagement de leur peine. La moitié d’entre eux a été condamnée, l’autre est en attente de jugement. Tous sont suivis par un Service de probation et d’insertion pénitentiaire (SPIP).

Sur les 170.000 personnes suivies en milieu ouvert en France, quelque 250 sont impliqués dans une affaire de terrorisme islamiste (TIS) et 600 sont des «droits communs suspectés de radicalisation» (DCSR), selon les chiffres de la DAP début avril.

L’éventail est extrêmement large: on trouve parmi ces personnes «sous main de justice» quelques «revenants» de Syrie ou velléitaires du jihad mais surtout des individus poursuivis pour «apologie du terrorisme» ou «consultation de sites jihadistes» et des délinquants suspectés de radicalisation.

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