Au tribunal, des peines plus sévères pour les «gilets jaunes»

Le TGI de Paris devait écouler les cas mineurs de «gilets jaunes» ayant saccagé les Champs-Élysées samedi dernier. Le parquet a requis quasi systématiquement de la prison ferme.

Le menu fretin. Le flot de la petite délinquance ordinaire – receleurs, auteurs d’outrages ou de violences -, commise par des boulangers, des livreurs, qui sont parfois même pompiers volontaires, le tout sans casier judiciaire. Pour le tribunal de grande instance de Paris, il s’agissait, ce lundi, d’écouler bien vite tous ces cas mineurs de «gilets jaunes» pris la main dans une délinquance «d’opportunité», en attendant les auteurs d’exactions plus graves. Quand ils ont été arrêtés…
Quatre salles d’audience, dont deux entièrement dévolues au contentieux des «gilets jaunes» ayant saccagé les Champs-Élysées samedi, ont traité les 38 dossiers de comparution immédiate. Le parquet a frappé fort en requérant quasi systématiquement de la prison ferme avec des mandats de dépôt et des interdictions de paraître.
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