Réforme pénale : lire des classiques pour réduire la peine

Le Sénat a adopté le 26 juin dans le cadre de la réforme pénale, un amendement mettant en place un programme de lecture en prison, donnant lieu à des remises de peine.

Lire pour sortir de prison, l’idée peut paraître incongrue. Déconnectée de la réalité carcérale : surpopulation, insalubrité, violence physique et morale, détresse psychologique, indigence généralisée. Pourtant, dans le cadre de la réforme pénale, le gouvernement a présenté cet amendement, adopté au Sénat, instaurant un programme de lecture intitulé « Lire pour en sortir ».

Initié par l’avocat Alexandre Duval-Stalla, l’amendement avait d’abord été porté par le député UMP Hervé Gaymard, mais rejeté par l’Assemblée nationale. L’idée suit le principe de la carotte, mais a les visées vertueuses d’une élévation par le beau : des crédits de remises de peines pour lire des (grands) romans. À raison de cinq jours par ouvrage – avec une fiche de lecture contrôlée par le membre de l’association de suivi socio-judiciaire en charge du projet – et de douze livres par an, les personnes détenues peuvent bénéficier de deux mois maximum de remise de peine par an. Un dispositif approchant a été mis en place au Brésil il y a deux ans.

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Source : dalloz-actualite.fr

source : dalloz-actualite.fr
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