Journée européenne des victimes : 3 500 nouvelles victimes d’infractions pénales accompagnées par l’APCARS chaque année

L’APCARS, membre de la fédération INAVEM, est un acteur essentiel des dispositifs d’aide aux victimes dans le département du Val de Marne et à Paris. Ainsi, en 2015, 2941 nouvelles saisines de victimes ont été reçues par ses services dans le Val de Marne, et 600 à Paris.

Au sein des bureaux d’aide aux victimes des tribunaux de grande instance de Créteil et Paris, l’APCARS apporte, gratuitement et confidentiellement, une écoute, un soutien psychologique et une information juridique aux victimes d’infractions à tous les stades de la procédure. L’APCARS tient également des permanences d’aide aux victimes dans des maisons de justice et du droit (Villejuif et Champigny), ainsi qu’à l’unité médico judiciaire de l’hôpital intercommunal de Créteil (accompagnement des personnes victimes de violences).

Depuis le nouveau schéma départemental d’aide aux victimes du Val de Marne, signé en décembre 2015, l’APCARS a renforcé son action dans ce département, par l’adoption d’une démarche proactive à l’égard de certains types de victimes (faits poursuivis en comparution immédiate, victimes de crimes, victimes âgées de 80 ans et plus, victimes de violences intra familiales), mais également en améliorant la coordination de ses différents professionnels en cas d’urgence ou de situations de crise.

A ce titre, lorsque la France a été frappée par les attentats en janvier et novembre 2015, l’APCARS a été saisie par la Cellule interministérielle d’aide aux victimes du ministère de la Justice et par l’INAVEM pour une réponse immédiate et inscrite dans la durée.

Aujourd’hui, 165 victimes directes et indirectes de ces attentats sont accompagnées par l’APCARS, notamment dans leurs démarches visant à saisir le fonds de garantie, se constituer partie civile ou encore comprendre la procédure pénale.

A l’occasion de la journée européenne des victimes, l’APCARS lance une campagne vidéo d’appel aux dons.
Aidez-nous à accueillir et prendre en charge plus de victimes.

A propos de l’APCARS
L’association de politique criminelle appliquée et de réinsertion sociale (APCARS) a été fondée par la Chancellerie il y a plus de 30 ans. C’était alors la première association en France à apporter aux juges des éléments sociaux et de personnalité concernant des personnes déférées (précédemment, dans les procédures de flagrants délits, désormais en comparution immédiate).
Autre singularité, l’association est présente tout au long de la chaine pénale, auprès des auteurs et des victimes.
Cette position privilégiée nous permet d’observer la justice pénale de l’intérieur et d’en tirer plusieurs enseignements qui touchent à la prévention mais aussi au traitement de la délinquance.

Quelques informations complémentaires (données 2015) : 17 000 enquêtes sociales rapides / 700 enquêtes de personnalité / 500 médiations pénales / 400 contrôles judiciaires socio-éducatifs / 3 500 victimes prises en charge / 3 000 dossiers d’accès au droit en détention / 300 sortants de prison hébergés et suivis socialement dans nos centres d’hébergement et de réinsertion sociale / 400 participants aux stages de sensibilisation aux stupéfiants – 7,5 millions d’euros de budget annuel / 160 intervenants professionnels (travailleurs sociaux, psychologues, juristes,…)

Membre de la Fédération Nationale des Associations de Réinsertion Sociale (FNARS), Citoyens & Justice, l’Institut National d’Aide aux Victimes et de Médiation (INAVEM)

Contact : Samantha Enderlin, responsable communication, recherche et développement
(01 44 32 62 92 – communication@apcars.org – www.apcars.fr)

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